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Un va-nu-pieds au Vanuatu !
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10 janvier 2013

Encore une belle leçon d’humilité...

En terme de construction, nous autres petits français de la ville devons faire preuve d’humilité… Sur le chantier, les plus jeunes ont peut être 12-13 ans et ils savent déjà maçonner comme des pros…Alors certes, on ne peut pas fixer d’horaires mais au moins quand ça commence, chacun met la main à la pâte et ça avance à vitesse grand V !

Je les laisse donc faire et je m’occupe de faire la comptabilité sur le projet, de prendre des photos et de rédiger des bilans pour nos partenaires et donateurs…Encore une fois, dur de concilier les demandes de nos bailleurs de fonds (justifier de chaque dépense) avec la réalité sur le terrain (pas toujours de reçu ou alors un simple papier avec une signature…)

Le chantier avance bien et déjà les murs sont posés. On commence les coffrages pour les portes et les fenêtres… Une super ambiance sur ce chantier, on alterne les moments de travail avec les moments de jeux et de détente, les moments de prières avant les repas avec les temps de discussion…

 

Dans le cadre du chantier, on est régulièrement amené à se rendre chez des quincaillers pour racheter des outils ou du petit matériel de base. Ces magasins sont tenus par des Chinois qui bien souvent ne parlent ni anglais, ni français, ni bishlamar mais simplement chinois !!! Dur dur dans ces conditions de discuter avec eux, pas un sourire, pas un geste nous montrant un soupçon de compréhension, un visage de marbre !

Ce matin, je vais acheter une scie à métaux… Après quelques essais, la lame se brise puis c’est au tour du la scie de faire des siennes. Je retourne au magasin me faire rembourser (comme je le ferais en France), sauf qu’ici c’est impossible. Je parle au responsable du magasin, un Chinois, qui ne me dit pas un mot (normal il ne me comprend pas), j’essaie de passer par l’intermédiaire de ces employés (Ni-Van) qui me signifient qu’elles aussi communiquent avec lui par des signes (que du bonheur !!!). Au final, le Chinois nous montre que la scie fonctionne très bien et il va même jusqu’à scier un bout de métal devant nous ! Force m’est de constater qu’il a raison ! J’ai le droit à sa première tentative de communication, un petit sourire en coin, rictus de victoire, comme pour me dire « La Chine a gagné ! »

En revenant sur le chantier, Alberto l’entrepreneur utilisera les grands moyens en soudant le morceau de la scie qui faisait des siennes.

En parlant avec des Ni-Van, j’ai constaté qu’ils n’aiment pas particulièrement les Chinois car ils ne cherchent pas à apprendre leur langues et qu’ils les prennent pour de la MO bon marché ! Je ne suis encore jamais allé en Chine mais à l’étranger, ils n’ont pas une super réputation !!!

 

Après les 50 visites quotidiennes, les 2000 visites depuis que j’ai ouvert ce blog fin octobre…

 

Il est plus facile d'être héros qu'honnête homme. Héros nous pouvons l'être une fois par hasard; honnête homme il faut l'être toujours. 

Luigi Pirandello (1867-1936)

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Commentaires
M
je suis 100% d'accord avec Luigi P sauf dans le cas d'une femme car les femmes sont <br /> <br /> 1° toujours honnêtes <br /> <br /> 2° des héroïnes au quotidien !!!
M
C'est du bon boulot tout ça!
M
De deux choses l'une : l'entrepreneur fait travailler des enfants (je me doute bien que les scouts ne pratiquent pas cela !) ou alors il accepte de travailler avec des bénévoles ?<br /> <br /> éclaire-nous.<br /> <br /> bonne journée, ou bonne nuit, bises
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