Contrôle de police...
Mardi soir, 17h30, le 30 avril, alors que je me dirige vers un Nakamal pour partager un Kava avec des amis, je tombe sur un contrôle de police ! Coup de stress car je m'imagine toujours le policier corrompu qui va me mettre une amende pour une raison incongru ! Pas cette fois-ci, contrôle du permis de conduire ! Malheureusement, je ne l'ai pas sur moi ! Je dois laisser mon quad sur le bord de la route et donner mes clés au policier ! Je tente de négocier mais il me montre les bus arrêtés le long de la route et m'explique que c'est le même régime pour tout le monde ! Il me fait remplir un document avec nom prénom, date de naissance, adresse (jusque là tout va bien) et nom prénom des parents ! Je refuse de lui donner, je trouve cela bizarre, il commence à me menacer de me dénoncer à l’immigration ! Je lui explique que je ne comprends pas la raison pour laquelle il a besoin du nom et du prénom de mes parents ! Il pense que je ne comprends pas (nous parlons en anglais) et explique la situation en bishlamar à un Ni-Van qui parle français. Je le coupe en bishlamar et lui dit que je comprends très bien et il me regarde avec un sourire et me dit « pourquoi tu me parles anglais alors ? » Finalement il ne me demande pas les informations sur mes parents mais il finit de remplir le document et me le fait signer !
Je repars donc à pied et reprend un bus pour rentrer chez moi ! Il est trop tard pour présenter mon permis au poste de police puisque celui-ci est fermé ! J’irais donc demain matin à la première heure ! Cela ne me rassure pas de laisser mon quad sur le bord de la route, je vais donc retourner plus tard avec le double des clés récupérer mon bien !!!
Même si cela m’a énervé que ma soirée se finisse de cette manière, je dois bien avouer que je ne pouvais pas reprocher aux policiers de faire leur travail ! Le long de la route, plusieurs bus étaient immobilisés comme mon quad !!! Un beau bazar à Port Vila mais comme dirait l’autre, « c’est le jeu ma pauvre Lucette ! »
L'ami vrai, ce n'est pas celui qui sait se pencher avec pitié sur notre souffrance, c'est celui qui sait regarder sans envie notre bonheur.
Gustave Thibon (1903-2001)
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