Dans les starting blocks
Dernière journée pour finaliser la formation de la semaine prochaine : pas le droit de flancher ! Ce matin, dernier aller/retour à l’université pour régler les dernières questions logistiques, signer les contrats d’utilisation des locaux, faire les états des lieux, réserver des tickets pour le restaurant universitaire (il était temps). On pourra donc manger, dormir, se réunir au même endroit ce qui sera bien pratique durant toute la semaine. Les participants seront au nombre de 20 dont 6 qui partiront en même temps que moi dès décembre tandis que le reste du groupe devra attendre début février car ils seront affectés sur des missions dans le secteur éducatif et l’année scolaire ne commence qu’en février ici (calendrier austral).
L’après-midi, dernière réunion avec les intervenants pour caler les différents modules. Pas toujours facile de concilier les attentes de chacun avec les impératifs professionnels. Je me charge de la liste du matériel que j’irais acheter demain.
A chaque fois que je dois prendre la voiture, je constate la difficulté de circuler à Nouméa. Malgré la taille réduite de la ville, on arrive rapidement à saturation. De nombreux sens uniques expliquent en partie ce phénomène. Il y a finalement un seul axe qui va d’un bout à l’autre de la ville. Une fois que l’on est engagé, difficile de sortir de cet axe sans aller jusqu’au bout. On retrouve une organisation à l’américaine, en carrés !
Voie route : pour sortir de la ville
Voie verte : pour revenir chez nous
En dehors de ces deux routes, il est parfois hasardeux d’aller se « perdre » dans les autres rues car cela risque de nous ramener inexorablement vers les axes principaux et donc de perdre du temps et comme le temps c’est de l’argent… :-)
Et je garde le meilleur pour la fin !!!
Quel plaisir de faire du sport après une journée de boulot ! Il est vrai qu’en métropole, mon activité sportive ressemblait à ça :
Au chaud dans un dojo…
Ce soir, ça ressemblait plus à ça :
Prénommée « Va’a », cette pirogue d’origine polynésienne à la particularité de s’agrémenter d’un balancier. On rame en quinconce tout en alternant régulièrement au signal du numéro 3 afin de ne pas se muscler toujours le même bras. Ca sera dommage de ressembler à ça :
Il existe des embarcations à 1 place, 3 places, 6 places et 12 places. J’ai essayé une à 6 places et j’étais en 5ème position. Nous avons ramé durant une heure et même si notre rythme était tranquille, c’est vrai que ça chauffe bien les muscles des bras quand même ! Une bonne expérience que je reproduirais probablement même si ce n’est pas à Nouméa ! Au départ, ce n'est pas évident de garder le rythme mais une fois que l'on a pris la bonne cadence, c'est un vrai plaisir de glisser sur l'eau aussi rapidement !
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