A vos marques, prêt, feu... partez !
Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’un évènement récurrent dans notre quotidien, les crissements de pneus… Jusque là, vous êtes soit dans l’incompréhension, soit vous vous dites « ah le chauffard » Je veux simplement faire référence au carrefour en bas de chez nous qui ressemble grosso modo à ça
Mais pour que ça soit plus facile à comprendre, j’ai pris une deuxième photo de mon balcon, rajouté quelques flèches, bulles, et ça donne ça :
La flèche verte indique l’emplacement d’un feu sur la route principale, les deux flèches rouges annoncent deux autres feux sur des routes transversales. Les deux feux rouges et verts fonctionnent par intermittence (jusque là je ne vous apprends pas grand-chose). Là où commencent les problèmes, c’est lorsque l’on se trouve sur les routes signalées par les flèches bleues qui n’ont pas de feux mais simplement un « cédez le passage » (et encore seulement pour l’une des deux voies). Entre les feux sur les routes rouges et vertes, il n’y a pour ainsi dire pas beaucoup plus d’une seconde. La conséquence ? Les voitures présentent sur les routes bleues démarrent au quart de tour dans un magnifique crissement de pneus afin de ne pas rester bloquées éternellement entre les flux des voitures… Et voila le pourquoi du comment !
Ainsi, à chaque fois que l’on entend ce bruit strident, nous nous demandons, en toute légitimité, quand est ce qu’on aura le droit à notre premier accident ! Pour ceux qui n’ont suivi pas mes histoires de flèches, le résultat tant attendu :
Et l’extrait vidéo en prime
Le corniaud (extrait) by fbesso
En dehors de ces petits intermèdes musicaux, il est vrai que le bruit de la rue commence à être assez désagréable lorsque les fenêtres sont ouvertes et lorsque celles-ci sont fermées, il fait bien chaud dans l’appartement… Dilemme, le bien être des oreilles (jeux de mots pour ceux qui suivent) ou celui des dessous de bras !!!
Dans la série des petites choses qui font une bonne journée, il y a un bon verre de jus d’orange pressée avec Amour à la main. Un kilo d’oranges à 3 euros (oui c’est important de signaler lorsque l’on trouve des prix moins chers), un presse agrume et c’est parti pour passer une bonne journée.
La première fois que j’ai été faire des courses dans un supermarché à Nouméa, je fus surpris de constater la présence de rubalise au rayon alcool. En fait, la vente d’alcool est interdite le we à partir du vendredi midi ainsi que les jours fériés. La solution trouvée pour limiter les soirées trop arrosées notamment chez les jeunes. L’astuce consiste bien évidemment à faire ses provisions en avance dans la semaine mais à priori, les jeunes ne sont pas prévoyant (ah bon ?) et donc ce stratagème marcherait assez bien.
En plus du soleil et de mon verre de jus d’orange, il y a tout une série de chansons qui me mettent de bonne humeur dès le matin, en voici quelques unes :
- BO du film Into the Wild (Eddie Vedder)
- Vangelis : Conquest of paradise
En dehors de finaliser les dernières démarches logistiques pour la formation du 19 novembre, j’ai surtout consacré ma journée à aller à la rencontre de mes premiers ni-Vanuatu (non non pas Vanuatais) à la maison des artisans (dans le cadre de la wik blong Vanuatu/semaine du Vanuatu). Un vrai plaisir ! Artisanat local, danses, chants, vêtements colorées, nourriture, un vrai régal pour tous les sens ! Ah que le mois de novembre va être long en Nouvelle-Calédonie ! Mais non rassurez vous je serais en profiter à fond ! :-)