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Un va-nu-pieds au Vanuatu !
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28 janvier 2013

Petite page promotionnelle

(Article paru dans le journal La Croix le 28 janvier 2013)

 

Iffeurope, c'est l'école où j'ai passé un an en 2009-2010 à Angers. Une année vraiment fantastique qui explique pour beaucoup mon parcours et mon envie d'aller à la rencontre des autres... En bref, pourquoi j'en suis là aujourd'hui !!!

 

 

À Angers, Fondacio veut « donner du sens » aux études supérieures

-       Centré sur l’humanitaire, la solidarité et l’orientation, l’institut de formation Fondacio attire de plus en plus d’étudiants.

-       Il inaugurera en avril ses nouveaux locaux, au sein d’une congrégation religieuse.

 

 

Delphine et Bruno, 18 et 19 ans, sont d’anciens étudiants « décrocheurs ». Le premier a arrêté en cours de route un DUT génie des matériaux dans lequel il n’arrivait pas à s’investir. La seconde a abandonné un DUT génie biologique : « Je n’étais pas convaincue au départ, mais j’espérais avoir la révélation sur place… » Depuis janvier, tous deux suivent un parcours de six mois appelé Tremplin, proposé par l’institut de formation Fondacio (IFF-Europe) à Angers. Il fait partie des quatre programmes de cet institut, fondé en 1985 par ce mouvement chrétien international et désormais associé à l’Université catholique de l’Ouest (UCO).

 

« Nous proposons un accompagnement vocationnel au sens large du terme, explique Nathanaël Wallenhorst, son directeur. Nous accueillons des jeunes en quête de sens, qui veulent trouver leur place dans le monde ». Deux grands pôles de formation sont proposés. L’orientation, d’abord, avec les programmes Tremplin et Open. Ce dernier, qui dure un an, s’adresse aux bacheliers comme aux étudiants en cours d’études souhaitant affiner leur projet de vie. Le second pôle concerne l’éthique et la solidarité. Avec un programme pour les futurs travailleurs humanitaires et un autre destiné aux croyants, qui ont envie d’affermir leur place de chrétien dans le monde (1). « Nous avons une majorité d’élèves non croyants », précise le directeur, signalant qu’un parcours Chercheurs de Dieu réunit une quinzaine d’élèves « intrigués » par la foi.

 

« Cela devient moins fou de passer une année à se trouver »

Ces quatre dernières années, l’IFF-Europe a vu ses effectifs augmenter, passant de 37 à 86. Pour accompagner cette évolution, il vient d’investir de nouveaux locaux, dans une ancienne école de la congrégation franciscaine de Sainte-Marie-des-Anges. « Elle n’avait plus assez d’effectifs pour fonctionner, explique Sœur Annie, provinciale de la congrégation. Nous sommes ravies de ce projet qui va à l’encontre d’une pédagogie trop uniforme, comme nous le faisions avec la méthode Montessori. » Les formations de l’institut mêlent ainsi trois dimensions : intellectuelle, expériencielle (via des stages) et existentielle. « Cette dernière est absente de l’enseignement supérieur, déplore Nathanaël Wallenhorst. On n’apprend pas aux jeunes à avoir confiance en eux et à croire en l’avenir. »

Les formations sur l’orientation attirent de plus en plus d’étudiants. « La stricte information sur les métiers ne suffit pas et les années de césure ou à l’étranger se développent de plus en plus, souligne le directeur. Cela devient moins fou de passer une année à se trouver. » Pour Véronique Chevillard, responsable pédagogique au sein du programme Open, « on ne peut pas devenir adulte à partir des seuls enseignements disciplinaires ».

Expression artistique, séances de connaissance de soi, prise de parole et immersion dans le monde du travail ou auprès de personnes en difficulté sont autant de moyens d’y parvenir. Dans le cadre du parcours Tremplin, Bruno s’apprête à passer un mois dans une communauté de l’Arche, à Quimper, et Delphine doit s’envoler pour un projet humanitaire au Bénin. « Je suis sûre que cette expérience va nous transformer », confie-t-elle, déjà rassurée sur sa capacité à trouver sa voie d’ici quelques mois.

 

(1)    Les trois formations d’un an sont sanctionnées par un diplôme universitaire de l’UCO. Les frais de scolarité débutent à 3 500 € l’année et varient selon les revenus.

 

FLORENCE PAGNEUX, à Angers

La Croix – 28 janvier 2013 

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Commentaires
M
Génial !
Un va-nu-pieds au Vanuatu !
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