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Un va-nu-pieds au Vanuatu !
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7 novembre 2012

Une soirée surprenante

Aujourd’hui, RDV au consulat du Vanuatu à Nouméa afin de faire un point sur l’avancé du programme et les départs probables des premiers volontaires. Nous devons en outre trouver quelqu’un susceptible d’intervenir durant notre formation pour parler du Vanuatu aux futurs volontaires. Le bureau du consul se trouve au deuxième étage d’un bâtiment décrépi dont les murs sont couverts de tags. En attendant notre tour, j’entends pour la première fois du bichlamar (langue parlée par plus ou moins toute la population au Vanuatu à la différence du français ou de l’anglais qui sont seulement parlés par une partie, réciproquement 40 et 60%). Cela ressemble vraiment aux intonations du créole haïtien que j’ai eu l’occasion de parler l’année dernière avec comme différence des mots d’anglais que l’on parvient à comprendre au milieu des phrases.

En sortant, je décide d’aller dans un magasin de téléphonie mobile afin de faire adapter ma carte SIM à mon portable (qui n’accepte que des micro-puces) et on m’a demandé 1500 CFP (environ 12 euros) pour un simple coup de perforatrice d’à peine une seconde… J’attendrais demain pour aller chez les concurrents voir s’ils sont plus commerçants.

Cette semaine c’est la « wik blong Vanuatu » (« Semaine du Vanuatu en bichlamar ») à Nouméa. Des animations sont prévues toute la semaine dans la ville : marché d’artisanat, conférence sur l’agriculture, l’économie, danses, chants !

Justement à ce propos, je reviens à l’instant d’une soirée organisée par la chambre de commerce et d’industrie dans un hôtel à Nouméa sur le thème « Investir au Vanuatu ». L’idée étant de rencontrer différentes personnes avec qui je serais en lien sur place. Lorsque l’on arrive à la conférence, j’ai une impression étrange de me demander ce que je fais là : l’économie capitaliste au service du développement du Vanuatu… Pas forcement l’idée que j’ai moi-même de la marche du monde ! Au final, une soirée à sourire, une soirée à rencontrer des français expatriés qui me vantent la qualité de vie au Vanuatu mais surtout des contacts facilités pour la suite. Et bien sûr alcool et buffet à volonté… Je n’aimerais pas participer à ce genre de soirée trop souvent mais il est vrai que ce sont ces discussions informelles qui font qu’un projet peut avancer d’un grand bond en avant !

Au fil de mon séjour à Nouméa, je suis de plus en plus en relation avec le Vanuatu ce qui me rapproche davantage de ma destination finale. L’envie de m’y rendre grandit chaque jour un peu plus. Vivement décembre !!!

Une explication du coût élevé des produits en Nouvelle-Calédonie s’explique par le fait qu’ils sont importés à 80% de métropole, soit à 17 000 kms de distance : difficile de manger local ici !

Je me posais la question de savoir qui pourrait prendre part au référendum de 2014 car finalement qu’est ce qui différencie un Calédonien d’un métropolitain sur le papier (pas de nationalité calédonienne). Il fut décidé lors des accords de Nouméa de 1998 que seules les personnes arrivées avant novembre 1998 pourront participer au référendum.

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Commentaires
M
Je voulais t'écrire en bichlamar... mais Google ne propose pas traduction dans cette langue!!! Tant pis, we'll stick to French!
C
en effet c'est surprenant mais ce n'est qu'un début des surprises<br /> <br /> tu es parti pour
Un va-nu-pieds au Vanuatu !
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